COSTA RICA 2008 (2) DECOUVERTE D'UNE PLANTATION DE CAFE

Après cette promenade en forêt humide d’altitude, Eric nous conduira dans une plantation de café, pour un repas et une visite fort intéressante du processus de production, allant de la culture des plans à la torréfaction des grains

Un italien volubile, extrêmement calé sur la question, nous expliquera les différents détails de la production.

Les plans sont remplacés tout les 20ans pour assurer une bonne productivité, mais un pied de café est capable de produire pendant plus de 50 ans. Dans une exploitation telle que celle que nous visitons, il y a donc en permanance une préparation de nouveaux plans.

L’altitude de culture optimale au Costa Rica, se situe entre 1000 et 1700m, bien qu’il faille une chaleur importante, l’ensoleillement ne doit pas être trop fort, c’est pourquoi, dans certaines régions des arbres sont disséminés dans la plantation pour procurer de l’ombre

La cueillette se déroule de novembre à février, lorsque les grains sont arrivés à maturité, avec une couleur rouge foncé

Les sacs de grains sont alors versés dans ces trémies

puis dépulpés; l’opération consiste à enlever la pulpe rouge dans ces tambours munis de grilles

Les grains passent ensuite dans des bains de fermentation, pour éliminer la gangue gélifiée sous jacente.

puis ils sont séchés dans une étuve tournante

Le séchage peut se faire à l’air, au soleil, mais il faut des conditions climatiques adéquates, et cela nécessite de les remuer régulièrement

A ce stade les grains comportent encore une fine pellicule sur leurs surfaces et sont stockés jusqu’à expédition. Cette pellicule permettra de protéger le grain durant le transport.

Son élimination se fera ensuite par frottement des grains avant la torréfaction

La fabrique dispose en démonstration, d’une petite unité de torréfaction. Suivant la température entre 193 et 218 degrés, on obtient des grains d'une couleur plus ou moins foncée

La façon d’évaluer un bon café est essentiellement subjective, chaque pays consomateur ayant une préférence pour certaines saveurs, obtenues par le mélange arabica /robusta en proportions précises et par  certaines températures et temps de torréfaction

Ainsi nous avons testé des cafés d’excellente qualité selon notre guide, mais ceux-ci nous ont parus bien fades car non adapté au goût français. Il est dons bien difficile d'établir un hit parade des cafés entre Colombie, Costa Rica, Ethiopie et autres.... Notre préférence est en fait forgée par les habitudes  que nous inculquent les dégustateurs représentatifs nos pays respectifs, sensés choisir selon notre goût. C'est le chat qui se mord la queue!!!!!

A 17h après un détour dans les plantations nous avons pris rendez vous avec Juan Segura, le directeur de l’institut volcanologique de San José (OVSICORI)

C'est un autre univers que nous découvrons. Dans ces locaux les scientifiques scrutent les moindres soubresauts des volcans du pays. Juan nous expliquera le fonctionement de son institut et les moyens mis en oeuvre.

Chaque volcan est équipé de sismomètres et les enregistrements sont collectés et analysés dans cette pièce.

Apparemment le volcan le plus actif du moment est l'Arenal,  malheureusement nous n'aurons pas le temps de le voir. Mais le Turrialba présente également une sismisité importante et il fait partie de notre programme, alors nous avons quelques espoirs de voir des choses interessantes.

Secrètement nous avions l'espoir d’obtenir des laissez-passer permettant d’approcher au plus près les prochains volcans actifs à visiter. Ce sera peine perdue, mais la visite et les discussions que nous avons eues furent très instructives

A suivre.....