RIO DE JANEIRO 2008 (2) L'ASCENSION DU CORCOVADO ET DU PAIN DE SUCRE
L’atrium de l’hôtel est ce matin baigné d’une lumière intense, la journée s’annonce belle ; à notre programme les incontournables de Rio, le Corcovado et le pain de sucre.
Vers 9h un minibus nous récupère à l’hôtel, nous rejoignons le lac Rodrigo de Freitas et prenons le tunnel percé sous le Corcovado pour rejoindre Santa Theresa et les premiers contreforts du piton rocheux.
Des lacets traversent ensuite quelques favelas et nous entrons dans les sous bois de la forêt de Tijuca.
Pour accéder à l’immense Christ dresser sur le piton, il est également possible de prendre un funiculaire, ou pour les plus courageux gravir à pied depuis le jardin botanique, mais nous avons préférer le minibus, ce qui permet quelques arrêts offrant une vue spectaculaire sur le nord de Rio avec la zone portuaire, le stade Maracaña et bien d’autres points d’intérêt.
A quelques centaines de mètres du sommet les véhicules privés doivent obligatoirement s’arrêter et nous devons prendre une navette du parc pour accéder à une plateforme.
De là, deux options s’offrent à nous : soit prendre les 200 et quelques marches d’escalier ou se laisser porter dans un ascenseur. Nous avons choisi la solution de facilité, réservant les marches pour la descente.
Au sommet, à 710m d’altitude, la statut du Christ Rédempteur est réellement impressionnante par son gigantisme : hauteur : 38m ; envergure : 28m ; poids : 1200T. Chacune des mains mesure 3,2m et pèse 8T. Erigée en 1931 pour commémorer l’indépendance du Brésil, elle est l’œuvre du sculpteur français Paul Landowski et de l’ingénieur brésilien Heitor Da Silva Costa.
Cette statut est devenue le symbole et la fierté de la ville, comme peut l’être la statut de la Liberté à New York.
Le site draine près de 2 millions de visiteurs par an.
A mon avis, le meilleur compromis est de venir plutôt en fin de matinée, cela présente trois avantages : moins de foule, minimiser les risques de brume et éviter d’avoir le soleil trop bas face à nous.
Le point de vue à 270° est très spectaculaire, on couvre le nord de Rio, la baie de Guanabara et le pont de Niteroi,
le centre ville et ses édifices majeurs,
le pain de sucre Copacabana et les plages d’Ipanema et Leblon au sud.
Le temps de quelques achats dans les boutiques de souvenirs et nous prenons le chemin du Pain de Sucre. Ce ne sera pas sans difficultés dans les embouteillages de Botafogo.
La montée se fait en deux étapes. Un téléphérique nous hisse d’abord sur le Morro de Urca à 220m d’altitude. Déjà à ce niveau, la vue sur la baie de Guanabara et plus prêt sur la crique de Botafogo et la plage de Flamengo sont extraordinaires.
Une seconde cabine nous élève ensuite au sommet du Pain de Sucre à 395m d’altitude.
C’est la forme si particulière de ce bloc granitique rappelant les moules utilisés autrefois former les blocs de sucre de canne qui est une des origines du nom. Il y a par ailleurs une similitude de prononciation entre le terme pain de sucre en portugais (pao de azucar) et le terme utilisé par les indiens pour désigner cette montagne (Pau-nh-Acuqua) signifiant haute montagne.
Pour les amateurs d’escalade, une voie a été ouverte en 1979 avec de nombreux passages de dalles. Pour les spécialistes la difficulté estimée est du 5c/6a pour certain passages.
Au sommet, la vue est évidemment superbe sur 360°, entre le Corcovado en arrière plan et l’immensité de l’océan, Rio nous délivre toutes les facettes de sa topologie et ses multiples points d'intérêt; des plages du sud à Niteroi avec se pont de 14km traversant la baie de Guanabara et la forteresse de Santa Cruz, véritable sentinelle posée à l’entrée de la baie.
Sous le soleil, la ville apparaît magnifique et n’usurpe pas les qualificatifs qu’on lui attribue, cette petite vidéo en témoigne.
Ascension du Cocovado et du Pain de Sucre
envoyé par spiritofaloha
A suivre....