INDONESIE JAVA 2001 (4) JOGJAKARTA ET LE VOLCAN MERAPI

Notre périple sur Java nous conduit au centre de l’île, à Jogjakarta.

C’est une ville à part en Indonésie. Elle a un statut spécifique du au rôle prépondérant de son sultan lors du conflit opposant l’Indonésie à son ancienne puissance coloniale, les Pays Bas.

La ville est connue comme centre de l'art classique javanais et de la culture traditionnelle. C'est également un lieu d'étude, incluant diverses universités.

Nous sommes logés dans une chambre VIP au Jogjakarta Village Inn.

Pour le dîner, nous embarquons sur un Bechak (taxi local le plus utilisé),

fameux engin, genre triporteurs, pouvant transporter à l’avant deux personnes. En pleine circulation, au milieu des voitures et de nuit, frissons garantis.

Au restaurant, le repas sera agrémenté d’un spectacle d’ombres chinoises, le Wayang Kulit, racontant des épopées historiques au son du Gamelan.

En fin de soirée, je serai même initié à cet instrument à percussion typique.

De retour à l’hôtel et 2h plus tard, minuit sonne à la pendule, c’est le départ pour notre troisième volcan, le terrible Mérapi.

Considéré comme un des volcans les plus dangereux d’Indonésie, son dôme de 70millions de m3 de lave visqueuse, menace Jogjakarta de ces 2911m.

Régulièrement des nuées ardentes et des coulées de boue, détruisent les villages environnants.

Il n’est malheureusement pas prévu que nous le gravissions, mais nous rejoindrons un des observatoires d’où il est possible de voir les avalanches de blocs incandescents qui dévalent les pentes.

Dans le froid, nous attendrons de longues heures, polaires, kway et couvertures de survie seront nécessaires.

Notre attente sera finalement récompensée par deux avalanches spectaculaires, bien que nous soyons très éloignés.

Au lever du jour, transis de froid, nous rejoindrons à pied, un refuge en contrebas.

Malgré une rencontre inattendue avec un serpent à lunette dressé sur notre chemin, nous retrouverons vite nos esprits avec la chaleur du soleil.

Au refuge, c’est avec un appétit féroce, que nous avalerons de délicieux beignets aux légumes ou à la banane et un thé bien chaud.

De retour à l’hôtel, nous prendrons un peu de repos, puis nous louerons un bechak pour une visite de la ville.

Tout d’abord, la visite d’une fabrique de batiks s’impose ; le processus de fabrication est long et exige patience et une incroyable précision

Puis nous rejoindrons le marché aux oiseaux, il offre, quant à lui, un spectacle affligeant. Singes, oiseaux, varans et autres animaux sont entassés dans des cages puantes.

Ecœurés, nous écourtons la visite.

Très intéressé par les commissions, notre pilote de bechak nous amène, malgré nous, chez son cousin, fabriquant de marionnettes pour théâtre d’ombres.

Elles sont belles, mais nous en avons déjà achetés à Jakarta. Dommage !!!

A suivre....

Comments

[claudine]

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A bientôt, Claudine