ETHIOPIE 2006 (1) PREMIERS CONTACTS AVEC LA POPULATION DE L'AFAR
Malgré de nombreux camions les formalités sont rapides et nous prendrons notre repas dans un routier tout proche. Les sièges constitués de lanières de peau de chèvre sont assez étonnants
Ici pas de menu, pas d’assiette ni couvert, on nous sert le plat traditionnel, constitué d’une galette de teff,
une sorte de céréale locale dont la fermentation donne un goût sour assez étonnant, que l’on enroule sur des morceaux de viande bouillie mêlés d’épices.
Nous devions dormir à Logia, mais il est trop tard et nous devrons trouver un gîte à Dichiotto. Evelyne est plutôt inquiète, elle a souvenir d’une nuit plutôt risquée dans cet endroit sordide.
Finalement, toutes les chambres du palace sont occupées et nous dormirons dehors sur des paillasses que des éthiopiennes nous aurons préparés amoureusement.
La nuit sera courte et entrecoupée des hennissements stridents d’un âne. Dommage nous étions finalement très bien.
Au lever du jour, le palace se réveille, quelle surprise !
Dans la cour, un marabout se délecte des ordures,
et il faut du courage pour prendre sa douche dans ce box crasseux alimenté par une réserve d’eau saumâtre stockée sur le toit.
Ce matin, Said doit obtenir nos laissez passer pour rejoindre Afrera, la porte du Danakil. Pendant ce temps, Hussein nous emmène au bord de la rivière Awash près de Logia.
Dans ces eaux boueuses, il y a paraît il des crocodiles mais Cristina, ne verra rien.
Tout est en règle maintenant, Said a les autorisations nécessaires et nous reprenons la route, pour un picnic au pied d’un ancien volcan.
En guise d’apéritif, nous partons l’explorer, il semble s’agir d’une éruption fissurale remontant selon l’axe du rift septentrional. Un avant goût de ce que nous allons découvrir bientôt.
Pendant ce temps,, les cuisinières ont préparé un repas simple mais délicieux, dégusté à l’ombre d’un acacia.
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