ILES EOLIENNES (2003) STROMBOLI, INGRID BERGMAN ET ROSSELINI
Alors que le « STAR CLIPPER » approche de LIPARI avec sa foule de touristes, le ferry de la SNAV nous embarque pour STROMBOLI.
Après une courte escale à PANAREA, le ferry double quelques îlots basaltiques prêt desquels, les experts de l’INGV on découvert une intense activité sous marine en novembre 2002. Des relevés par thermographie infrarouge ont révélés une élévation locale de température de 5°, dans le même temps l’acidité de l’eau à atteint un PH de 5,6.
Enfin le petit port de SAN VICENZO blotti au pied du STOMBOLI nous accueille.
Les maisons blanches tranchent avec le sable noir. En haut du village, la pointe du clocher de la petite église semble narguer le volcan.
Un rapide tour de l’île montre l’omniprésence du volcanisme. Ici d’impressionnantes colonnes de basaltes,
là des pentes lisses de cendres meubles, et le plus spectaculaire,
ce flanc nord ouest de l’île avec la SCIARA DEL FUOCO. siège des manifestations les plus violentes.
c’est à la pension AQUILONE que nous séjournerons.
Notre bungalow au fond du potager ressemble plus à une remise de jardin qu’à une chambre d’hôtel.
Mais peu importe, notre préoccupation est tout autre.
Même si l’ascension du volcan est notre objectif majeur, on ne peut pas oublier que ce lieu chargé d’histoire a abrité les amours célèbres d’INGRID BERGMAN et ROBERTO ROSSELINI lors du tournage, en 1949, du film STOMBOLI. Leur petite maison est encore religieusement entretenue et porte une plaque commémorative.
Une autre figure emblématique de ce film, la goélette SIGISMONDO navigue toujours dans ces lieux. Nous l’avons croisée non loin d’ici aux abords de VULCANO, transportant quelques touristes.
Le village de SAN VICENZO vit au rythme de ses visiteurs; restaurants et pensions y accueillent en pleine été, des milliers de personnes, et là se situe toute la problématique de cette île .Comment concilier une industrie touristique vitale pour la population locale et le risque permanent d’un volcan actif, qui en 2002 et 2003 à eu une activité violente, obligeant une évacuation totale de l’île.
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