COSTA RICA 2009 (14) DU VOLCAN ARENAL A PUERTO LIMON
Un long transfert sur la côte caraïbe se profile devant nous, de La Fortuna, nous traversons les derniers contreforts de la cordillère centrale et plongeons sur la plaine.
C’est la route qu’empruntent les trucks assurant le trafic de marchandise avec Puerto Limon, le port principale de la côte Atlantique.
Peu après Sarapiqui, Carlos stoppe son minibus devant une attraction aussi incontournable que celle des crocodiles de Taracoles.
Ici le propriétaire d’un magasin bar, entretient la présence d’énormes iguanes dans les arbres surplombant la rivière.
Bien nourris, ces iguanes sont ainsi devenus les garants du fond de commerce.
Il faut reconnaître que, bien qu’inoffensifs, ils sont impressionnants et en bon touristes nous sommes intéressés par ces animaux énigmatiques.
Passé Siquirres, nous faisons un petit break dans un bar vendant également des cœurs de palmiers, nous en faisons provisions pour notre repas du soir.
Avec un petit rafraîchissement, nous gouttons aussi le fruit de ces palmiers, bouillis dans une immense marmite.
Leur consistance farineuse rappelle celle de la châtaigne, mais le goût n’est pas aussi délicieux, une légère amertume reste sur le palais.
A l’approche de Limon, la route est bordée d’immenses bananeraies.
Tout paraît extrêmement industrialisé. Des monorails sillonnent les plantations et dans un flux permanent, les régimes sont acheminés à l’atelier de conditionnement.
On verra également la pulvérisation incessante de pesticides.
Les conséquences sur la main d’œuvre sont paraît il catastrophique. Le taux de fécondité des ouvriers des bananeraies aurait chuté considérablement.
A l’évidence nous sommes donc loin des idéaux écologiques du Costa Rica.
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