En arpentant le quai de la Pointe de l’Arcouest, Mimi découvrait la surprise qui lui avait été préparée en ce début octobre ; un week end sur l’île de Bréhat, petit paradis des Côtes d’Armor.

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Nous embarquons donc sur le « Kéhops » un catamaran assurant les liaisons régulières avec l’île.

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Il ne faudra pas plus d’un quart d’heure pour traverser le bras de mer et atteindre Port Clos au sud de l’île.

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Nous rejoignons aussitôt notre point d’attache, l’hôtel Bellevue dominant le port et offrant une vue imprenable sur la baie.

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Dans la chambre une autre surprise attend Mimi, un superbe bouquet de fleur et une bouteille de champagne. Bref un week end qui s’annonce bien!!!

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Pour cet après midi, nous décidons de visiter les environs de l’hôtel. L’île est interdite aux voitures et nous pouvons sillonner les petites routes sans aucun problème. Les indications sont sommaires mais l’île est tellement petite qu’il y a peu de risque de se perdre

Nous nous rendons ainsi à la citadelle, ancienne forteresse transformée en verrerie. Nous espérions la visiter, mais malheureusement, la fabrique est fermée le week end. Nous devrons nous contenter d’en admirer le fronton.

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Un sentier semble suivre le bord de mer, nous l’empruntons, mais nous serons très vite bloqués par une barre rocheuse que nous devrons escalader.

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Un sentier retrouvé nous amène face à l’île Béniguet située à l’ouest de Bréhat. Nous poursuivrons un peu notre effort en empruntant un sentier bordé de fougères arborant leur couleur brune d’automne.

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Alors que le soleil s’estompe petit à petit,

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nous retournons à l’hôtel où un délicieux dîner nous a été préparé. Compte tenu de l’endroit nous avons bien entendu choisi de déguster le fameux homard breton.

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Ce matin, un radieux soleil d’automne est au rendez vous et nous nous lançons pour un tour complet de l’île. Le parcours d’une bonne quinzaine de km nous permettra de découvrir tous les sites remarquables.

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Nous allons tout d’abord à la Chapelle Saint Michel perchée sur le point culminant de l’île à 33 m d’altitude. Dans les temps très anciens l’endroit était consacré à des divinités païennes, et lorsque l'île fut évangélisée, le lieu fut dédié à Saint Michel. Une statue représentant saint Michel terrassant le dragon est d’ailleurs disposée au dessus de l’autel

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Une chapelle a ensuite été construite au 19e siècle à l'emplacement d'un édifice qui servait de réserve de poudre pendant la Révolution, elle a été reconstruite en 1852, et c’est aujourd’hui un excellent repère pour la navigation dans les eaux difficiles du secteur.

En contrebas de la chapelle, en bord de mer, nous rejoignons le Moulin Birlot.

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Il s’agit d’un moulin à marée fonctionnant comme son nom l’indique suivant le cycle des marées. Le moulin fonctionne comme un moulin à eau classique ce qui n’est possible que lorsque la mer atteint le niveau nécessaire, cela correspond au niveau de la mer à mi-marée. Le moulin a donc à 6 heures d’activité par marée. 3h durant le reflux et 3h durant le flux montant.

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Le moulin a été construit entre 1633 et 1638. A l’époque, tous les habitants du lieu devaient faire moudre leurs grains à ce moulin.

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Après une sérieuse remise en état en 1744, le moulin continuera à produire la farine des habitants de Bréhat. Après la guerre de 1914, le moulin jugé non rentable, cessa son activité.

Poursuivant notre chemin nous atteignons la Croix Maudez à la pointe ouest de la partie sud de l'île de Bréhat. Elle fut érigée en 1788 en mémoire du moine du même nom qui fonda un monastère sur un île voisine au 6ième siécle.

Après le passage de l'isthme, le sémaphore, situé à l'ouest de la partie nord de l'île, fut initialement construit en 1861 puis il a été surélevé en 1898. Des améliorations ont ensuite eu lieu en 1974.

Aujourd’hui le sémaphore veille à la sécurité des marins et permet d’alerter les vedettes de Bréhat en cas de besoin sur l'île.

En remontant au nord ouest de l’île nous chercherons désespérément la chaise Renan, un rocher confortablement dressé face à la mer et propice à la méditation où le poète aimait s’asseoir. Finalement faute de le découvrir, nous ferons une pose sur une petite plage de galets supposée près du site.

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En longeant la côte nord au milieu des fougères et des herbes de la pampa,

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nous apercevons ensuite le phare du Rosédo, c’est un des deux phares de l’île, il est le repère maritime indiquant l’entrée du Trieux.

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Détruit en 1944, il fut reconstruit en pierre dans les années 50 par des architectes de Saint Malo. Le phare dispose de gardien, mais il ne nous sera pas possible de le visiter.

Peu après, voulant rejoindre le bord de mer, nous tombons sur un cul de sac donnant sur une décharge. Nous devons rebrousser chemin et reprendre la route goudronnée.

Au détour d’un virage, nous tombons alors sur un étalage de produits biologiques régionaux disposés devant le portail d'une ferme.

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c’est un self service!!! nous prenons un pot de confiture et réglons la somme due en glissant des pièces dans la boîte aux lettres conformément aux indications ci dessous.

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La route serpente ensuite au milieu d’une prairie où quelques vaches paissent paisiblement.

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Remontant en direction du phare du Paon, une petite chapelle en ruine attire notre attention, il s’agit de la chapelle dédiée à St Rion. Quelques explications affichées, donnent l’histoire relative à ce site.

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St Rion serait un saint moine qui donna son nom à une île au large de Paimpol sur laquelle avait été érigé un abbaye dans les années 1180 1190. L’île de Bréhat fut donnée à l’abbaye de St Rion par décision du pape de l’époque. Voici donc brièvement le lien entre Bréhat et ce fameux saint.

Après cette petite histoire, un chemin traversant la lande mène au phare du Paon et son univers de granit rose. Le paysage est vraiment grandiose sous ce soleil d’automne.

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La construction du phare s’est faite dans les années 1850 en même temps que celui du Rosédo. Comme le Rosédo, il fut également détruit en 1944 par les troupes allemandes

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En 1952, il a été reconstruit à l'identique, en granit rose de Bréhat et il a été automatisé

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Ainsi nous avons atteint l’extrémité nord de l’île et maintenant nous revenons en direction du bourg dans la partie sud de Bréhat.

Peut avant l’isthme séparant les deux parties de l’île, nous visiterons cette petite chapelle aux vitraux colorés,

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et puis arrivant au bourg une pose galette ,crêpe et bolée de cidre sera bien venue.

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Un petit détour sur la place du village nous fera admirer le clocher de granit rose de l’église

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A la sortie du village notre attention est attirée par un bloc de rochers dédié à Louis Guillaume, poète ayant vécu son enfance heureuse sur l’île.

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Les ruelles se font maintenant de plus en plus étroites et notre errance nous mène sur une plage de rêve avec ses galets roses sublimés par le soleil couchant; la plage du Gerzido.

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Une petite maison de pêcheur plantée au bout de la plage semble se confondre avec les rochers.

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Encore quelques efforts seront nécessaires pour rejoindre notre point de départ à la terrasse de l’hôtel Bellevue pour un rafraîchissement bien mérité.

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Il est 16h30 et le « Kéhops » arrive à quai. Il est temps de dire adieu à cette île magnifique que je recommande vivement de visiter, en dehors de la période estivale bien sûr et de préférence au printemps ou en début d'automne pour profiter les hortensias et agapanthes en fleurs.

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Et voici une petite vidéo retraçant les ballades de notre week end.

Week end à île de Bréhat
envoyé par spiritofaloha

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ILE DE BREHAT 2008 UN WEEK END D'AUTOMNE

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