Nous prenons la route pour un parcours de liaison devant nous amener au lac Atitlan

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Deux nuits dans un petit hôtel de Panajachel permettront de récupérer des fatigues accumulées et de procéder à la remise en état des vêtements.

Par ailleurs Manu nous certifie qu’un microclimat règne sur la région et garantit la présence d’un soleil radieux pour la visite des villages des bords du lac, alors tout va bien.

Tout autour du lac sont disséminés une douzaine de communes. Et nous embarquons dès le matin suivant sur une des navettes du lac pour la plus typique d’entre elles Santiago.

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Une demi-heure suffira pour traverser le lac et atteindre le village. Contrairement au pronostic de Manu, le ciel refuse de dévoiler les paysages idylliques des bords du lac, mais nous ne serons pas déçus par les scènes typiques auxquelles nous assisterons.

Dès notre arrivée nous nous fondons dans les rues animées de Santiago, nos sommes en territoire maya Cakchiquel et les costumes aux couleurs traditionnels sont portés par toute la population.

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Manu nous initiera à de curieux rites mayas en nous introduisant au fond d’une cour dans la demeure du Machimon, marionnette sordide, mi dieu mi démon vénérée par les indiens et objet d’offrandes les plus variées pour conjurer les mauvais sorts. Dans la pièce, nous verrons un indien venu de très loin, offrant des présents et de l'argent dans l'espoir de voir son épouse accoucher sans difficulté, bien que l'enfant soit mal positionné dans le ventre de sa mère.

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La visite du marché sera aussi un autre point fort. Mêlés à la foule grouillante d’indiennes ne dépassant pas 1m40, nous déambulerons dans ce marché couvert, porté par le mouvement de la foule, entre fruit, légumes, poissons, volailles et tissus multicolores une sensation forte et oppressante dont on appréciera la fin en sortant de cet univers irréel.

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L’église austère qui domine le village a été le témoin de sanglants épisodes de la guerre civile. A l’intérieur, les statuts ont la particularité d’être habillées chaque année de costumes fabriqués par les femmes du village.

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Nous poursuivrons notre visite des bords du lac en accostant au ponton de San juan.

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Le village a été dévasté par des lahars après l’ouragan Stan et des peintres ont retracés cette catastrophe avec un certain réalisme.

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On visitera également dans ce village, un petit atelier de tissage artisanal où le coton filé à la main est teint avec les pigments naturels des plantes ramassées localement.

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Nous y ferons des achats de tissus de table de châles et de sacs.

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Pour prendre la navette retour à San Pedro nous ferons l’expérience des fameux "touc touc" entassés à 5 dans ce taxi à 3 roues qu’il faut parfois pousser dans les côtes.

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Le lendemain à la pointe du jour, j’avais l’espoir d’un rayon de soleil. Ce fut assez timide et c’est avec bien des difficultés que j’ai pu prendre quelques clichés des volcans avoisinants

Toliman, Cerro de Oro

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San Pedro

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Finalement nous reprendrons la route de Solola espérant retrouver au dessus des parois de la caldeira des vues sublimes du lac. Ce sera encore très fugitif.

A suivre......

GUATEMALA 2008 (4) LE LAC ATITLAN

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