CROISIERE AUX MARQUISES (1999) L'ARANUI FAIT ESCALE A NUKU HIVA (1)
Les voix des guerriers de Ua Pou, résonnent encore dans nos oreilles lorsque nous revenons à bord de l’Aranui. La c’est l’orchestre des marins qui nous accueille au bar
Quelques heures de navigation nous amènerons en vue de Niku Hiva notre nouvelle destination.
Ancré dans la baie de Taohaié, l’Aranui nous attendra toute la matinée. Pour l’heure, les baleinières nous amènent au quai, où un bus local nous attend.
C’est dimanche, un jour sacré pour les marquisiens qui se retrouvent tous à la messe dominicale à la cathédrale Notre Dame des Marquises. Nous nous joindrons à cette foule colorée dont les chants nous émerveillerons.
Après l’office, nos regards sont attirés au bord de la plage de sable noir par des tikis plantés autour d’un paépaé reconstitué à l’occasion du festival des marquises en 1989.
Les dons artistiques des marquisiens s’expriment ici pleinement dans le travail de la pierre, comme nous l’avions vu sur le bois dans l’église de Ua Pou.
Traditionnellement, lorsque l’Aranui arrive le 15 août à Nuku Hiva, un picnic et une ballade à la cascade d’Hakahui est organisée.
Durant le court trajet, le capitaine nous invitera à visiter les entrailles bruyantes de l'Aranui. Une expérience unique pour les néophytes que nous sommes.
Les baleinières accostent et déjà sur le barbecue deux cochons de lait exhalent des parfums épicés sur les braises de coprah.
Nous dégusterons un repas typiquement polynésien avec ce fameux poipoi obtenu en écrasant et malaxant un mélange de lait de coco et de chair de uru, le fruit de l’arbre à pain.
Le uru enrobé de sa gangue est cuit à même la braise et la chair jaune très nutritive développe un goût à mi chemin entre l’igname et la patate douce.
Après ce délicieux repas, nous serons quelques volontaires accompagnés de Tino,un marin de l'Aranui, pour une marche "commando" au fond de la vallée envahie d’une végétation impénétrable.
Nous accéderons à cette impressionnante cascade d’Hakahui, une des plus hautes du monde en un seul jet avec ses 350 m tombant à pic dans une vasque à travers une étroite gouttière.
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